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⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ de Classica « La discographie déjà très riche des trois sonates pour violon et piano de Brahms ne cesse de s’enrichir. Rachel Kolly et Christian Chamorel, partenaires depuis trente ans, en proposent ici une vision d’une rare poésie, habitée d’un lyrisme souple et élégant. Le duo suisse y démontre une complicité souveraine, dans laquelle chaque intention est pleinement partagée. Les climats de la Sonate en sol majeur sont baignés d’une généreuse tendresse, sans jamais forcer le ton. Une sonorité soyeuse (Rachel Kolly joue un Stradivarius de 1723), un clavier aussi fluide que profond, une diction aérée et naturelle, des nuances subtiles, un vibrato soigneusement dosé et des tempos naturels épanouissent leur propos sans intention narcissique. On retrouve cette maturité et cette humilité dans la Sonate n° 2 où les interprètes évitent toute sentimentalité excessive, leur pudeur teintée de mélancolie ne les empêchant jamais de livrer la saveur des modulations comme des contrastes rythmiques. Leur lyrisme prend un nouvel envol dans la Sonate en ré mineur, plus capricieuse et plus brillante que les deux premières. Si les contrastes se font plus vigoureux, le discours garde toujours une merveilleuse intimité chambriste. Ce ton tendre et passionné, à la fois rêveur, retenu et plein d’émoi (Adagio, Scherzo), respire le bonheur jusqu’au formidable jaillissement final ou les deux interprètes laissent éclater leur passion. Et de conclure naturellement ce très beau disque par le tumultueux Scherzo de la fameuse Sonate F.A.E. » Classica

« Getting fully on board with Kolly’s subtle, anything-but-slick approach means realigning one’s hearing away from surface y effects achieved by vibrato and more towards the way she differentiates each phrase – some articulated like an inhale and an exhale, but never obscuring the composer’s fundamental formality and roots in past centuries. Kolly’s tone is particularly pleasing in the upper range (note her final seconds in Op 78). She also uses her sense of colour and weight to create a long build to the end of a movement. The opening movement of Op 100 is notable for the mystery she finds in the heart of the development section.
The set truly comes into its own with the Op 108 Sonata, with much credit going to pianist Chamorel. He has Brahms in his bones, employing a rich bass range that’s an ideal counterpart to Kolly’s glistening stratosphere. He has a strong but never overbearing sense of phrase direction and subtle tempo flexibility that unlocks the sonata’s deeper meaning. It’s odd to think that a special feeling for Brahms’s rhythm would make a strong interpretative difference, but that element from Chamorel made me prick up my ears often, especially as used with synergistic effect that completes an interpretative idea being explored by Kolly. » Gramophone

« La clarté, l’intimité, une grâce légère… Ce qui séduit, c’est l’impression de naturel. Et la complicité entre les musiciens. Marie-Claude Chappuis se veut « prima inter pares ». Ce que traduit la prise de son : la voix n’est pas mise en avant, elle est fondue dans le piano, le piano orchestral et charpenté de Christian Chamorel. Ce qui séduit aussi, c’est une certaine légèreté de touche, la clarté de la voix, le refus du pathos. Marie-Claude Chappuis est ici davantage soprano que mezzo, sans perdre rien de la sensualité du timbre. Cela saute à l’oreille dès le fringant, fougueux, frémissant « Meine Liebe ist grün » qui ouvre le programme comme on ouvre une fenêtre sur un jardin amoureux. « Mon amour est vert comme un buisson de lilas », écrit Félix Schumann, et la diction parfaite se met au service de l’envol radieux de la mélodie. Beauté du timbre, sourire dans la voix, et rayonnement d’un piano charnu et plein d’élan. Christian Chamorel n’a pas peur de timbrer sur le superbe Steinway de la Salle de musique de La Chaux-de-Fonds, et sur ce son très dense, solide, aux graves profonds, Marie-Claude Chappuis peut dérouler les lignes de « Von ewiger Liebe » […] Cet album est conçu comme un continuum qu’idéalement on écouterait du début à la fin, sans picorer… De là, l’alternance de tempos lents et vifs, de là aussi la présence de trois plages de pur piano, extraites de l’opus 116. Christian Chamorel, qu’on connaît brillant mendelssohnien, s’y montre grand brahmsien, étirant le temps dans l’Intermezzo n°4, sans jamais perdre l’architecture, ni rien céder sur la rondeur et la fermeté du son, et les deux Capriccios, n° 3 et 1, sont amples, puissants, opulents. À l’évidence, Chamorel pense orchestre. » forumopera.com

« …Sa voix magnifiquement timbrée et d’un spectre de couleurs remarquable convient parfaitement à l’intimité de l’univers des ces lieder. Elle est flexible dans les nuances les plus fines, si importantes chez Brahms. La voix est claire et cristalline, et c’est un bonheur d’écouter les récits poétiques de cette chanteuse.
Cet enregistrement de lieder est excellemment soutenu par le jeu hors normes de Christian Chamorel, qui vous fait immédiatement dresser l’oreille. Sa musicalité et son art d’écouter et de répondre sont tout à fait remarquables… » Pizzicato

« …Il entame son récital par un Rondo capriccioso décoiffant par une énergie sous-jacente et une précision quasi chirurgicale, le tout soigneusement réuni dans une dimension expressive juste et efficace. La diversité des tableaux et des climats chers au compositeur se succèdent dans les Romances sans paroles où tout semble couler comme de l’eau. Pas de mièvrerie ou de faux-semblants, aucune nervosité dérangeante. Tout est dosé pour trouver le chemin de l’essentiel. Sous ses doigts, le langage semble se créer au gré des enchainements harmoniques avec une ligne mélodique qui se laisse emporter de manière improvisée. Ces miniatures font place aux pièces plus redoutables que sont les Préludes et Fugues. Chacun est pensé et construit de manière habile, ne laissant rien au hasard et privilégiant le raffinement à la démonstration. L’opus 35 n°1 est dramatique sans forcer les effets faciles et superflus. L’évidence du timbre, de l’utilisation de la pédale et du toucher trouvent une place de choix dans le n°5 tandis que le n°3 allie virtuosité et souffle de la ligne (…) Christian Chamorel rend ici un hommage mérité et positionne Mendelssohn parmi les plus grands poètes de ce monde. » Crescendo Magazine

« Im einleitenden Rondo Capriccio präsentiert der Schweizer Pianist Christian Chamorel seine Rezepte für diese CD mit Liedern ohne Worte, Präludien, Fugen und Etüden: Spontaneität, Virtuosität, Kantabilität.

Die Musik Mendelssohns wirkt bei ihm nie harmlos oder salonhaft, aber der Charme der Lieder ohne Worte ist unbestreitbar. Chamorels pianistische Technik passt sich wunderbar dem klaren Stil dieser eleganten und unbeschwerten romantischen Werke an. In den komplexeren Werken wie den Präludien und Fugen oder den Etüden ist sein Spiel frei und natürlich, mit einem guten Sinn für Farben und Dynamik, so dass sich technisches Brio und interpretatorische Integrität mit viel Spontaneität sehr gut Weise ergänzen. » Pizzicato

« Dans ce florilège de pages pour clavier de Mozart, il aborde pour l’essentiel des oeuvres de la maturité et n’hésite pas à regarder derrière le miroir tout le côté tragique, voire dramatique du piano du divin Amadeus. Cela s’entend dans ses lectures profondes et denses de l’Adagio K.540 ou du Rondo K.511 (…). Dans la Sonate K.282, écrite à dix-huit ans, le phrasé toujours inventif et la théâtralité de la vision séduisent au même titre que les abîmes de souffrances de la Sonate K.533/494 (…). Chamorel, parfait styliste, sait toucher à la nature profonde de Mozart, entre ombre et lumière. » Classica

« Christian Chamorel fait preuve d’une élégante énergie, et il trouve tant à dire dans cette sonate que les effets de style qu’on y entend souvent sont ici totalement absents. (…) Christian Chamorel excelle à nous donner le sentiment, certes rebattu, que Mozart n’a pas eu le temps d’accomplir ce qu’il souhaitait, mais que c’est peut-être dans le répertoire pour piano seul que ce manque est le plus criant. » Musikzen

« Die Gefahr klassischer, von Intelligenz durchdrungener Mozart-Interpretationen ist, dass sie gerne langweilig werden. Nicht weniger falsch liegen Interpreten, deren Mozart an der Text-Recherche und in der daraus resultierenden Gestaltungakribie erstickt. Umso beeindruckender sind Musiker, die Mozart mit Schlichtheit und gleichzeitig spielerischen Ton begegnen. Zu dieser Gattung gehört der Schweizer Christian Chamorel.

Elegant, ohne wichtigtuerisches Gehabe und ohne virtuosen Ausbrüche fließt die Musik und wird doch nie flach, weil der Pianist immer wach, immer rhetorisch bleibt und die Melodien sich in voller Blüte und mit der passenden Sensibilität und Reflektivität entwickeln lässt. Das zeigt sich u.a in der bewegenden Wiedergabe des b-Moll-Adagios. » Pizzicato

« Strauss’s virtuoso Sonata emerges rightly as a youthful blockbuster, driven by Chamorel’s glittering virtuosity and D’Alba’s tonal sumptuousness. The Lekeu is a delectable bonus. » BBC Classic Mag

« Chamorel is that kind of pianist (…) who brings intensity to the table with every piece yet does not overlook fine detail when called for. I hope he never loses this fire. » Fanfare

« L’équilibre entre l’orchestre et le piano est d’une parfaite justesse. Le soliste sait faire preuve d’humour et n’enferme surtout pas son jeu dans la virtuosité seule… Une fois encore, le pianiste suisse se tire des pièges de l’emphase et de la neutralité… Impressionnantes « Variations sérieuses » enfin, tenues de bout en bout sans esbroufe. Un pianiste à suivre. » Pianiste

« Christian Chamorel created a glorious atmosphere at the beginning of Poème by Ernest Chausson, almost succeeding in matching the colours in the more familiar orchestral version. » Irish Examiner

« …unassuming, note-perfect and supremely sensitive. » GoldenPlec

« …a superb player… » Musolife

« …Aber natürlich wurde es (ein Wettbewerb). Das hingerissene Publikum nahm an ihm teil. Es zeichnete den Schweizer Christian Chamorel, der Beethovens „Eroïca“-Variationen mit erforderlichem Ausdruckssturm zu Gehör brachte, im ersten Konzert deutlich aus. » Berliner Morgenpost

« Ein Vollblut-Musiker. Christian Chamorel zu lauschen macht süchtig. Süchtig nach seinem geschmackvollen Spiel, seiner warmherzigen, impulsiven Expressivität und seiner unglaublichen Interpretationslogik. Die trieb das Publikum nicht zu Raserei, sondern gab den aufmerksam lauschenden Zuhörern viel zum Nachdenken. » Fränkische Landeszeitung

« Und wenn dann Christian Chamorel aus der Meisterklasse von Homero Francesch die Sonate E-Dur op. 109 nicht nur mit den Händen, auch mit Herz und Verstand gestaltet, dann weiß man, dass die adäquate Beethoven-Interpretation nicht mit Arrau oder Gulda zu Ende gegangen ist. Neue Musikzeitung

« …la trajectoire du célèbre Prélude et Fugue n°1 est superbement graduée, comme la très morcelée Fantaisie op. 28, à laquelle Christian Chamorel insuffle une dimension toute beethovénienne. Les rares Etudes op. 104, jouées avec chic et intensité, suffiraient à distinguer ce récital Mendelssohn parmi les plus aboutis. » Classica

« Difficile de trouver le ton juste dans ce romantisme tempéré par la culture baroque et classique, dans l’ombre de celle des géants de la même génération (Chopin, Schumann, Liszt): l’ album n’en est que plus remarquable, grâce à un instrument richement coloré, une sonorité séduisante, un toucher d’une grande variété, une virtuosité aussi indéniable que peu démonstrative et une expression châtiée mais sans tiédeur. Un beau plaidoyer pour une musique injustement négligée » Concertonet.com

« Le pianiste vaudois met toute sa prestidigitation au service de ces pages, et il leur donne une densité telle que, de la première à la dernière note, on est emporté dans un flux irrésistible, quelle que soit l’allure. » 24 Heures

« Les « Sonates K. 282 » et K. « 533 » trouvent sous ses doigts une fabuleuse lisibilité et un souffle vaste, le « Rondo en la mineur » apporte cette noirceur unique; la brève « Gigue K. 574″ déboussole. » 24 Heures